Allongement à 10 semaines de la protection de la salariée de retour de congé maternité

Allongement à 10 semaines de la protection de la salariée de retour de congé maternité

Auteur : Adeline CORNIC
Publié le : 11/11/2016 11 novembre nov. 11 2016

La loi Macron (L. no 2016-1088 du 8 août 2016) a été fortement contestée par les salariés. Nombreuses grèves et manifestations ont fleuri au printemps 2016 pour contester les nouvelles règles applicables en matière de travail dominical et de droits soumis à la négociation collective. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que, contrairement à l’image qui en a été donnée, cette loi a également amélioré certains droits des salariés. Ainsi en est-il de la période de protection de la salariée contre le licenciement à son retour de congé maternité.

Allongement à 10 semaines de la période de protection suite au congé maternité

Jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi Macron du 8 août 2016, l’employeur avait l’interdiction de licencier une salariée de retour de congé maternité pendant une période de 4 semaines, à l’issue de ce congé maternité. Avec la loi nouvelle, cette période de protection a été allongée à 10 semaines.

La salariée de retour de congé maternité se trouve donc mieux protégée qu’auparavant. On ne peut que saluer cette modification légale, quant on sait à quel point le retour en entreprise d’une jeune mère de famille peut s’avérer difficile. En allongeant la période de protection contre le licenciement, le législateur assure à la salariée de retour de congé maternité une tranquillité d’esprit sur une période de 2 mois et demi avec l’assurance de ne pas perdre son emploi. Cela permet donc à la salariée d’avoir plus de temps pour retrouver ses marques au sein de l’entreprise et concilier sa vie professionnelle et familiale, ce qui exige souvent de nombreux ajustements.

La période de protection est d’autant plus longue qu’elle ne doit être décomptée qu’une fois terminés les congés payés et/ou d’un congé parental pris en suite du congé maternité.

La protection de la salariée de retour de congé maternité n’est cependant pas absolue. En effet, l’employeur reste autorisé à prononcer un licenciement en cas de faute grave, et a fortiori de faute lourde de la salariée concernée.

Historique

<< < 1 > >>
Information sur les cookies
Nous avons recours à des cookies techniques pour assurer le bon fonctionnement du site, nous utilisons également des cookies soumis à votre consentement pour collecter des statistiques de visite.
Cliquez ci-dessous sur « ACCEPTER » pour accepter le dépôt de l'ensemble des cookies ou sur « CONFIGURER » pour choisir quels cookies nécessitant votre consentement seront déposés (cookies statistiques), avant de continuer votre visite du site. Plus d'informations
 
ACCEPTER CONFIGURER REFUSER
Gestion des cookies

Les cookies sont des fichiers textes stockés par votre navigateur et utilisés à des fins statistiques ou pour le fonctionnement de certains modules d'identification par exemple.
Ces fichiers ne sont pas dangereux pour votre périphérique et ne sont pas utilisés pour collecter des données personnelles.
Le présent site utilise des cookies d'identification, d'authentification ou de load-balancing ne nécessitant pas de consentement préalable, et des cookies d'analyse de mesure d'audience nécessitant votre consentement en application des textes régissant la protection des données personnelles.
Vous pouvez configurer la mise en place de ces cookies en utilisant les paramètres ci-dessous.
Nous vous informons qu'en cas de blocage de ces cookies certaines fonctionnalités du site peuvent devenir indisponibles.
Google Analytics est un outil de mesure d'audience.
Les cookies déposés par ce service sont utilisés pour recueillir des statistiques de visites anonymes à fin de mesurer, par exemple, le nombre de visistes et de pages vues.
Ces données permettent notamment de suivre la popularité du site, de détecter d'éventuels problèmes de navigation, d'améliorer son ergonomie et donc l'expérience des utilisateurs.